mardi 7 septembre 2010

Fête du travail entre lévis-lauzonnais



Dimanche soir, en repartant de Lévis à Montréal, on ramasse deux de mes amis: Gabrielle et Charles...une fête du travail plutôt cool s'annonce. 2h30 de route à bavasser de tout et rien, tant que ça se prête au sarcasme...

On arrive, on débarque mon «stock», je fais mes salutations et papa et maman qui retournent à Lévis et voilà la soirée qui s'étend devant nous. On vient de se taper 2h30 de voiture, ma chambre n'est pas beaucoup plus grande qu'un habitacle, alors on va prendre l'air. Étape numéro un: aller louer un film à la Boîte Noire. On arrête notre choix sur Bande à part, le film de Godard dans lequel les personnages courent à travers le Louvre, parce que c'est tellement trop cool. Ce qui serait encore mieux serait de se trouver de l'alcool pour apprécier encore plus le film, il faut le faire avant 23h, alors on se dépêche. Je me rappelle avoir vu une SAQ sur Mont-Royal où on se trouve, alors on continue la rue, et plus on continue moins je suis certain de ne pas avoir imaginé cette SAQ, mais non, on finit par tomber dessus. Léger problème: ça fermait à 22h, alors ça nous prends un plan B: Vodka d'épicerie. Mauvais plan, on se tape la bouteille au complet assez rapidement, question de se donner une chance, mais c'est raté, même pas feeling. Au moins, on est fatigués, alors ça fait la job. On n'arrive pas à écouter Bande à part, parce que la nouvelle vague française a beau être top trendy, quand on n'es pas dans le mood, c'est barbant à souhait, alors on fait autre chose: pourquoi pas délirer sur Photo Booth avec mon Mac? Résultat: des photos un brin cinglées et des vidéos contenant malheureusement pour la plupart des propos que j'aimerais mieux tenir loin de mon blog, les gens peuvent être si susceptibles parfois. On finit par se coucher grâce à une organisation spatiale ingénieuse qui permet à tout le monde d'être passablement confo.

On se réveille le lendemain midi; direction centre-ville. On prend le métro, on arrive et le wagon est sur le point de partir. On décide qu'on est pas pressés alors on attend le prochain, sauf Charles qui lui se dit qu'il a le temps de l'attraper en courant. En effet, il a eu le temps, mais comme Gab et moi on n'a pas couru, la porte s'est fermée et le métro est parti. Pratique quand on n'a pas préalablement décidé où on se rendait. Ce qui est encore plus pratique, c'est que cellulaire et métro forment un cocktail totalement inefficace. On se dit qu'il va peut-être revenir, mais comme le wagon qui revient passe trop tôt pour qu'il aie eu le temps de le prendre, on se dit qu'il va peut-être prendre le prochain, alors on laisse aussi passer un wagon, l'autre arrive, pas de Charles. Il doit nous attendre là-bas, on prends le prochain wagon, et tout est bien qui finit bien. Heureusement, on était prêts à toutes éventualités. Gab nous avait partagé en se réveillant qu'elle avait fait un rêve prémonitoire dans lequel on vivait une situation, seulement elle ne se rappelait pas suffisamment de son rêve pour pouvoir dire de quelle situation il s'agissait.

On finit par sortir à Berri-UQÀM, une valeur sûre, et on se met en quête d'un resto dans lequel on peut manger tout en étant allergique aux arachides. Résultat: McDo. On aura beau dire ce qu'on voudra, c'est bon du McDo. Une fois ressorti, on essaie de trouver la friperie où j'étais allé l'autre fois. Je me trompe de côté; on se ramasse dans le quartier chinois. Intermède asiatique, parce qu'avec tous ces chats qui hochent la patte ça vaut la peine, puis on revire de bord et on finit par tomber sur la friperie que vous connaissez déjà si vous êtes un lecteur fidèle.

On ressort et on continue notre chemin sur St-Laurent jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien d'intéressant puis on retourne sur nos pas et on reprend le métro: direction la science-fict
ive station Beaudry où se trouve le long long tapis roulant duquel on se retourne en ayant, comme Charles le fait remarquer, l'impression de se trouver dans le futur. On n'arrête pas le progrès. Ce qui est encore plus, c'est qu'on arrive dans le Village, là où tout est version queer, et je me dois de leur montrer la vitrine de cet opticien qui a tellement compris ce qui est accrocheur dans la vie. Ça s'est mérité une séance photo des plus kitsch (copyright Gabrielle Demers Photographe Photographie)

Après ça, détail important, localiser la gare d'autobus si mes amis veulent être à leurs cours mardi matin, tant qu'à faire, acheter les billets et après ça, avoir faim et l'envie d'une pizza. Ça tombe bien, à Montréal, c'est assez facile à trouver. Notre premier plan: retourner sur St-Laurent où on a vu le fabuleux Pizza Madona, là où il y a des écrans partout sur lesquels on peut voir les clips de Madonna et où on peut commander le trio Like a Virgin, en tous cas c'est ce qu'on devine. C'est trop loin pour le temps qu'on a. Il y a aussi le Double Pizza que Gab connaît bien, et comme elle nous l'expliquait, là-bas, peu importe ce que vous commandez, ils vous le servent en double, sauf que c'était aussi trop loin. Je me souvenais que tout près de chez moi il y avait la Pizzédélic, là où la pizza est hallucinogène. On s'y rend...et c'est fermé. On marche un peu, constatant qu'on est dans la merde, à moins de courir jusqu'au Mixes qui se trouve beaucoup plus loin et est beaucoup moins amusant, avant de réaliser qu'on se trouve juste en face d'un Show Pizza. La vie est belle pareil, on a notre pizza, mais pour le show, c'est pas gagné.

C'est ainsi que la journée s'achève, on récupèrent leurs trucs dans ma chambre et je vais les reconduire à a gare d'autobus. Les beaux moments passent si vite.

3 commentaires:

  1. Vous avez en effet l'air très confortables !!

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  2. hahaha la pizza hallucinogène!!! la ménopausée aurait sa place dans le blogue par contre...

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