jeudi 2 septembre 2010

C'est parti pour la gloire

Bon, là, c'est commencé pour vrai.

Tout d'abord, ici prends fin ma fabuleuse quête remplie d'obstacles et d'embuches: j'ai eu ma carte Opus ce matin. Comme je me l'étais promis, à 8h45 ce matin, j'étais sur place, j'ai même pas eu à faire la file pour avoir mon étampe de l'université, j'ai monté jusqu'au 6e en ascenseur, j'ai fait une mini-file, puis ils nus ont fait entrer dans un auditorium, file assise messieurs dame, bouteille d'eau gracieusement offerte (faut dire qu'il faisait chaud), et puis, pas si longtemps après, c'est mon tour. En fin de compte, tout s'est bien passé. Le seul hic, c'est qu'ils prenaient la photo pour la carte avec une web cam, sans un éclairage très avantageux, et moi, avec mes grosses arcades sourcilières proéminentes, quand l'éclairage est pas avantageux, ça me fait de gros ombrages et bref sur la photo, j'ai des airs de famille avec la créature de Frankenstein. En parlant de ça, on va régler une chose au plus vite: Frankenstein, c'est le nom du scientifique et non du monstre. Tout ça pour dire que j'ai une carte, certes la photo est monstrueuse, mais comme c'est une carte magnétique la honte est considérablement moindre qu'avec les cartes Trans-Sud qui te forcent à montrer ta tronche de merde au chauffeur à chaque fois que t'entres dans un bus.

J'ai aussi eu mon premier cours, enfin: laboratoire de scénarisation, et j'ai miraculeusement repéré dès mon entrée dans le pavillon des escaliers qui montaient jusqu'au 4e étage, pas loin de mon cours (ils ont dû les bâtir durant la nuit). La prof s'est pointée (quelle belle attention), et mon Dieu, j'ai trouvée qu'elle ressemblait à une dentiste ou quelque chose du genre mais pas vraiment à une prof de cinéma. Comme dirait Yoda, aux apparence, jamais se fier il ne faut; elle sait de quoi elle parle. Enfin, on va m'en apprendre plus sur le 7e art que «le cinéma se divise en 3» (ceux qui ont fait le programme de cinéma à Lévis-Lauzon comprennent de quoi je parle, pour les autres, c'est pas grave). On a eu le plan de cours: ça me semble intéressant mais peut-être un peu facile, quoique je garde en tête la citation de Yoda. Pour aujourd'hui, comme les trois quarts de la classe n'ont pas la moindre familiarité avec l'écriture scénaristique, ce fut du déjà vu, mais l'apprentissage nouveau s'en vient, je le sens.

En soirée, j'ai profité un peu de ma carte Opus. Mon plan c'était d'aller voir Blue Velvet de David Lynch (Quel homme!) à la Place des arts mais avec l'orage qu'il y avait dans l'air, je m'en suis tenu à une petite promenade interrompue prématurément par des brins de pluie qui s'étaient donné rendez-vous sur la tête des passants. Finalement, hier soir, j'ai opté pour Pelle (ça se prononce Pellé...décidément on en apprend à tous les jours), et je suis un spectateur satisfait. Très beau film, mais peut-être un peu long, quand on pense que le film est pour finir et que finalement, il y a encore une autre scène qui amène encore d'autres éléments à l'intrigue, que ça arrive à plusieurs reprises si bien qu'on se demande si on finira par s'en sortir avant le matin, c'est un peu tannant, mais en gros, très bon film. Et en plus, ce que j'ignorais, c'est que Bille August, le réalisateur, est président du jury du Festival des films du monde et il était là en personne pour dire quelques mots sur son film. Bon, c'est pas un de mes réalisateurs fétiches, en fait j'avais même jamais rien vu de lui, mais il a tout de même une Palme d'or au-dessus de sa cheminée: ça impose le respect.

Demain, je serai à Lévis. Je sais, déjà, mais les fins de semaines de quatre jours ne pleuvent pas et comme je n'ai pas encore d'emploi, j'en profite.

1 commentaire:

  1. Y'a personne qui va se plaindre de te voir à Lévis cette fin de semaine. Déjà??? Dis ça pour toi, moi je dis ENFIN!!!!

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