mardi 31 août 2010

Dernier jour de vacances


Fini la procrastination, aujourd'hui, j'ai fait ce que je dis que je ferai demain depuis le jour de mon arrivée, c'est-à-dire depuis une semaine: j'ai été chercher ma carte étudiante. Finalement, ça s'est fait vite et ce n'était pas le chiare épouvantable que j'avais imaginé. Il faut dire que j'ai un don pour envisager des chiares épouvantables. Sur la carte, j'ai une allure hideuse, comme quoi l'université ce n'est pas complètement différent du cégep et du secondaire.
Aujourd'hui, j'avais prévu ne rien faire de spécial, rester dans mon coin et localiser les pavillons où j'aurai mes cours, donc...je suis parti toute la journée me promener dans le centre-ville. Que voulez-vous, je ne m'en lasse pas encore. Comme il fait encore très chaud, j'ai eu la merveilleuse idée de porter des tongues (des gougounes), alors je me suis mérité de nouvelles ampoules, sur le dessus du pied cette fois, alors je suis vraiment en business. Prochaine étape: mes pieds deviendront deux énormes ampoules. Je dois avouer que mon escapade d'aujourd'hui ne me fournit pas bien des anecdotes à raconter, ce fut tranquille bien que crevant sous cette chaleur.

Je n'ai pas vu de grande vedette, mais j'ai vu mieux. En marchant sur St-Denis, je tombe sur un monsieur d'une cinquantaine d'années qui porte bien remontés sur le mollet une magnifique paire de bas à l'image de notre cher drapeau canadien qui m'a ma foi tant ému que je n'ai remarqué que beaucoup plus tard que l'homme portait aussi une jupe en jeans qui lui arrivait à la mi-cuisse avec une ceinture de cuir argent, que de bon goût ce moustachu! Je dirais que le pire, c'est que j'étais le seul que ce détail vestimentaire semblait perturber. Peut-être est-ce une personnalité locale. Ça me fait penser à la famille de quêteux que j'ai vu hier, que j'avais vu samedi et dont je ne vous avait pas parlé. Un homme, une femme et une adolescente dont on pourrait facilement croire que des extraterrestres se logent dans leurs enveloppes charnelles, qui chantent à tue-tête, sans trop avoir l'air d'avoir conscience de la vie autour, des chansons mélodramatiques à la Céline Dion, en face du Tommy Hilfiger. J'en rit un peu mais en fait c'est troublants, comme tous ces sans abris qu'on croise ici.

Demain, c'est le jour J, j'ai mon premier cours de création littéraire à 13h00 et j'ai bien hâte. J'espère seulement arriver à trouver le local à temps.

1 commentaire:

  1. OLIVIER TREMBLAY!!!! T'écoutes pas ta mère? Je te l'avais dit de mettre des espadrilles.

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